Tout d'abord, remarquons tous que je suis un écrivain un peu rare. Mais bon, faut trouver l'inspiration.
Puis le thème du régime est un peu court, surtout que je suis loin d'être un modèle niveau cuisine (mais je suis le pro des tartines-soupe).

Mais aujourd'hui, c'est le 17 mai. C'est la journée contre l'homophobie. Comme chaque année. Comme chaque 17 mai. Et donc pour beaucoup, c'est inconcevable d'être "homophobe". Un peu comme être raciste. Mais en même temps, il y a, comme pour le racisme, l'homophobie ordinaire. Plus répandue qu'on le pense d'ailleurs. Et rarement dans une mauvaise intention d'ailleurs.

Mais si j'ai du mal à comprendre l'homophobie, j'ai peur d'autres trucs dans la vie. Et ma phobie numéro 1, sans hésiter ... LES SOURIS !! Sans que je ne puisse l'expliquer.

D'abord, ça me dégoute. Physiquement je veux dire. Je trouve ça laid, ça me fait peur, on en trouve partout et puis c'est sale (on imagine moins souvent une souris dans une maison propre, bizarrement). Alors ça me bloque pas dans mon quotidien, mais je suis quand même confronté à l'occasion à ces petites bêtes. La rumeur dit qu'il y en a dans mon nouvel immeuble. J'ai affreusement peur d'en rencontrer une. Parfois je me dis que je devrais essayer de "traiter" ma peur. La peur, ça vient souvent d'une méconnaissance de quelque chose. Je devrais "faire un pas" vers les souris (pas trop sinon je vais en écrabouiller quelques unes malgré mes 13 kilos perdus --> lien avec le sujet initial du blog). Pas adopter leur mode de vie, non non. Mais simplement se dire qu'elles ne me veulent aucun mal, qu'elles ne sont pas une menace pour moi. Et qu'elles aussi elles ont peur de moi, parfois. Normal, elles me connaissent pas (puis bon ce sont des souris).

C'est un drôle de parallèle, mais il y a des similitudes quand même. Imaginons un monde où avant d'avoir un avis sur quelque chose / quelqu'un, on essaierait simplement de comprendre. Se renseigner. Voir de ses propres yeux. Discuter. Le monde irait mieux.

Il y a de tout chez les gays. Des gens totalement cons, et des gens ouverts à la discussion. Comme dans chaque communauté en fait.

Mais il y a donc des gens qui seront d'accord pour avoir un débat calme et serein avec quelqu'un qui ne comprend pas. Un parent déboussolé par un coming out, un membre de club sportif anxieux à l'idée de la douche collective, ...

Bref, en ces temps troublés, après que Bruxelles (ma ville qui permet à tout un chacun de vivre comme il l'entend) ait été touché par des attaques perpétrées par des gens qui veulent casser ce vivre-ensemble, c'est tellement bête de vivre dans la peur de l'autre, la haine de l’autre ou la méconnaissance de l'autre.

"Vous allez vous aimer les uns les autres, bordel de merde" (Jésus 2, Le retour)

17 mai, journée contre (l'homo)phobie